Liste des oeuvres de l'artiste Roland Dubuc
Roland Lucien Dubuc (1924–1998)
🎨 Origines & débuts
Né le 28 janvier 1924 à Caudebec‑lès‑Elbeuf (Seine‑Maritime), sixième d’une famille de treize enfants, il commence à travailler dès 14 ans comme peintre en bâtiment pour aider sa famille :contentReference[oaicite:2]{index=2}. Il fréquente les milieux artistiques de Rouen malgré la précarité de ses conditions de vie :contentReference[oaicite:3]{index=3}.
🏙 Installation à Paris & vie bohème
En 1950, Dubuc s’installe à Montmartre (Paris), vit dans un logement délabré et survit grâce à divers petits métiers, comme clown et vendeur de journaux, tout en poursuivant sa peinture :contentReference[oaicite:4]{index=4}. Il est alors considéré comme "le dernier peintre de Montmartre" de cette époque :contentReference[oaicite:5]{index=5}.
🏛 Carrière artistique & reconnaissance
Très actif dans les années 1950–60, il remporte en 1958 la médaille d’argent de la Ville de Paris pour "La fanfare des pompiers de Montmartre" :contentReference[oaicite:6]{index=6}. En 1962, il expose également des sculptures à Paris :contentReference[oaicite:7]{index=7}. Il vit ensuite plusieurs années en Suisse (Boudry), où il expose à Genève et entre en collection publique au Petit‑Palais de Boudry :contentReference[oaicite:8]{index=8}. De retour en France (Cherbourg, puis Paris), il obtient un contrat exclusif avec la galerie de Jean‑Paul Villain dès 1985, ouvrant sa diffusion à l’international
🖼 Style & thèmes
Son œuvre expressionniste est rythmée par la vie parisienne : des scènes de Montmartre, du cirque, des fêtes foraines, à la gouache ou à l’huile. Il capture le mouvement, la foule et la vie urbaine avec une gestuelle vive, porteuse de "force et joie" :contentReference[oaicite:10]{index=10}.
🌍 Collections & legs
Médaillé et reconnu par le Bénézit, il est présent dans le musée de Montmartre (Paris), du Petit‑Palais (Genève) et plusieurs municipalités (Paris, Suisse) :contentReference[oaicite:11]{index=11}. Ses œuvres ont été largement vendues aux enchères, avec des prix allant de quelques dizaines à près de 9 000 USD :contentReference[oaicite:12]{index=12}.
🏁 Fin de vie
Après être revenu en France dans les années 1980, il s’installe à Elbeuf, où il meurt dans son atelier le 27 février 1998 :contentReference[oaicite:13]{index=13}.